Mythes et réalités du métier de correcteur

Hello hello !


Je suis de retour de vacances, en pleine forme ! J'espère que tu as eu des vacances et que tu as bien profité toi aussi ! 


Aujourd’hui, je voulais te parler des mythes et réalités du métier de relecteur-correcteur. Comme tu le sais, j’ai été prof de français et ça fait deux ans que je suis correctrice, mais j’ai une passion (oui oui, tu as bien lu) pour la correction des fautes depuis que je suis petite.


Mais du coup, qui dit correction pro, dit aussi les choses que j’entends souvent - et ça ne vient pas de mes clients, mais principalement des gens que je rencontre et à qui je présente mon métier.

Crois-moi, c’est assez drôle !


  • Tu corriges ça rapidement, non ? (en parlant d’un bouquin de 200 pages)

Alors oui …. mais non. Il faut que je fasse plusieurs relectures attentives du texte en question, que je fluote le texte, que j’annote, que j’enlève ensuite tout mon bazar pour rendre le texte tout propre … J’aimerais bien le faire en un jour, mais on part plutôt sur plusieurs semaines ! :D


  • Bah tu corriges « juste » les fautes ?

Oui en effet, je corrige les fautes. Mais pas que ! Je corrige les fautes d’orthographe, mais aussi la grammaire et les erreurs de conjugaison (petit coucou à mon master pour la distinction faute/erreur), les tournures de phrase, la syntaxe et certaines erreurs de ponctuation (j’attends de me former un peu plus pour cette dernière partie). Donc non, pas « que » les fautes, il y a bien plus que ça dans un texte;)


  • Ça va, c’est comme relire sa copie après un contrôle !

Encore une fois, non. Quand tu relis ta copie après un contrôle, tu as encore la tête dedans, tu sais ce que tu as écrit et tu connais ton texte et ton raisonnement. C’est pour cela que tu laisses des fautes. Quand je corrige un texte, il faut que je me mette dedans pour un temps plus ou moins long et que je revienne ensuite faire plusieurs lectures pour être sûre de ne rien laisser. Car oui, mes yeux se fatiguent aussi et il arrive, pendant une deuxième ou une troisième lecture, de me rendre compte que j’ai oublié un tout petit truc. Plusieurs relectures sont donc essentielles !


  • Trop simple, moi aussi je peux le faire !

Ok, vas-y ! Je t’encourage franchement à le faire parce que c’est un super métier – en plus de lire des livres trop bien, j’apprends tous les jours à peaufiner mes techniques et à utiliser de nouveaux outils. Par contre, ça veut aussi dire avoir le cerveau en compote le soir à force de tourner et retourner les phrases dans ta tête, ne plus savoir comment conjuguer un verbe parce que tu te poses trop la question et surtout, surtout …. ne plus savoir orthographier un mot tout bête correctement, parce que tu te demandes comment il est écrit au singulier, au pluriel, avec tel sens … C’est un chouette métier, qui me comble beaucoup, mais ce n’est pas « simple ». ;)


  • Tu te trompes jamais et tu dois être super forte en grammaire !

Eh bien il m’arrive de me tromper, malgré moult vérifications sur divers livres et sites, mais je me renseigne au maximum pour éviter ça. Même si j’adore la grammaire et que mes études étaient concentrées dessus, il m’arrive de faire des fautes dans ma vie de tous les jours (et d’ailleurs j’ai envie de me taper la tête contre les murs quand je fais ça, parce que franchement une correctrice qui fait des fautes?!).


Et toi, tu as des questions sur le métier de correcteur ? Des préconçus ? Dis-moi tout ça en commentaire !

Tu peux retrouver la version courte de ce post sur instagram : @wordsbyrmrelecture

N'oublie pas d'aller me suivre là-bas, parce que dès la rentrée, il va y avoir des surprises ! 

Bonne journée à toi et je te dis à la semaine prochaine ! 

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J'aime mon métier !