Les 5 points que la bêta-lecture m'aide à améliorer

Hello hello,


Comme tu le sais, ça fait bientôt 3 ans que je fais de la bêta-lecture, mais bien avant ça, j’écrivais déjà depuis ma plus tendre enfance. J’ai lu beaucoup de fanfictions à l’adolescence pour des copines et sur Skyblog (la bonne époque), on s’échangeait des conseils et on s’encourageait mutuellement pour avoir la suite de nos aventures.


J’adore écrire, mais il faut souvent prendre du recul pour savoir si ce que l’on écrit est vraiment logique, ou si la cohérence ne tient qu’à un fil dans notre petite tête.


Plus jeune, j’étais souvent adepte de « plus je mets des rebondissements, plus ça va être captivant ». Bon spoiler alert, dix ans plus tard, je me rends compte que c’est pas vraiment ça.


Au fil de mes lectures personnelles et des bêta-lectures que j’ai pu faire, je me rends compte que je suis beaucoup plus attentive aux détails de mon récit ? Voici 5 choses auxquelles je prête une attention toute particulière depuis que je suis bêta-lectrice :

→ Les répétitions et les tics de langage

J’avais tendance à écrire comme je parlais et j’avais beaucoup de tics de langage à l’oral, qui se répercutait à l’écrit ! De même, j’avais tendance à faire nombre de répétitions sans que cela ne me pose le moindre problème.


Depuis que je lis les écrits d’autres auteurices, j’arrive beaucoup mieux à repérer les répétitions et les habitudes langagières. Je prends le temps de relire plusieurs fois les différentes phrases et j’analyse mieux la manière dont sont construites les phrases. Je suis limite devenue maniaque des répétitions et je reformule plus facilement ces dernières.


→ Les personnages

Mes personnages, avant, étaient bien définis dans ma tête, mais je ne les présentais jamais à mon lecteur. Bah non, puisque c’est bien connu que le lecteur peut lire dans ma tête. Du coup, j’avais des personnages flous, qui étaient assez peu cohérents avec eux-mêmes parce que je ne connaissais pas les fiches de personnages.


La pratique de la bêta-lecture m’a permis de voir comment créer des personnages crédibles, réalistes et attachants. Je me suis rendu compte que l’on peut créer toute une palette de personnages divers et qui gardera une place dans l’esprit du lecteur en y mettant un peu de volonté. C’est un point clé de l’histoire et ça, les auteurices que j’ai accompagnés me l’ont bien montré !


→ Les trous dans l’intrigue

J’avais TOUJOURS de gros trous dans mes intrigues. J’avais l’impression que mon intrigue avait du sens et qu’elle venait d’une seule traite dans ma tête, mais à la lecture, c’était un peu imbuvable.


Maintenant que je travaille avec des auteurices débutant.e.s à initié.e.s, je me rends compte que tous travaillent leurs manuscrits en amont, ce qui limite les trous dans l’histoire ; et surtout, ces derniers sont beaucoup plus simples à repérer avec de l’expérience.

Bon, aujourd’hui, ça peut m’arriver encore d’avoir quelques petits trous par-ci par-là, mais la construction préalable de mon récit m’aide à avoir une base solide et à envisager la totalité de mon histoire.


→ Les descriptions

J’ai toujours adoré les descriptions. Vraiment, c’est mon petit péché mignon. Depuis une rédaction sur les descriptions pendant mes jeunes années et un commentaire élogieux de ma professeure de français, je me prenais pour Balzac. Oupsi. J’écrivais des tartines et des tartines de description, parce que je voulais vraiment que le moindre petit détail apparaissant dans ma tête soit retranscrit à l’écrit.


Spoiler alert, depuis que je suis bêta-lectrice, je me rends compte que les meilleures descriptions sont subtiles : elles font quelques paragraphes maximum, apparaissent au bon moment et pas pour combler une page blanche, ne détaillent pas toute la scène de A à Z au risque de barber le lecteur et sont utiles au récit.

En gros, on a du détail, mais pas tout en HD. Parce que de toute manière, même si une description est ultra-précise, le lecteur aura toujours sa représentation mentale en tête, et il n’ira pas se projeter la petite fleur rose sur le pot en terre cuite blanche tout au fond de la pièce, derrière le lit et devant la fenêtre éclairée faiblement par un lampadaire bleu. Non.


→ Les scènes d’action

Avant, j’écrivais des scènes d’action (ou en tout cas des rebondissements), à tire-larigot et à tout va, sans vraiment finir de les écrire et en les bâclant. C’était un peu informe – mais je n’avais pas vraiment conscience de l’importance de ces scènes dans le rythme d’une histoire.


Après être devenue bêta-lectrice, je me rends compte qu’il faut écrire les scènes d’action avec parcimonie et surtout, avec des détails. Les auteurices que je lis m’ont aidé à comprendre que cet axe était important et qu’il ne fallait surtout pas le négliger. Une scène d’action ne devrait pas être trop longue, ne devrait pas apparaître trop souvent pour rythmer une histoire et elle doit être cohérente avec le reste du récit.



Qu’as-tu pensé de cet article ? Donne-moi ton avis en commentaire ! 


On se retrouve mercredi prochain pour de nouveaux conseils d’écriture !

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